Transition géographique vers l’introduction La géographie n’est justement pas absente du livre consacré à cet auteur que nous allons présenter maintenant. Présente tout au long de l’ouvrage, elle est même au centre d’une introduction de haute volée qui aborde les lieux (« Les lieux qui comptent pour nous sont donc simultanément forme formante (ils fonctionnent comme des moules ou des matrices de notre individualité) et forme formée (nous les « modelons » avec nos perceptions, nos souvenirs, nos désirs ou nos rêves). ») ; la perception (« Dans notre perception des lieux se concentre non seulement des paysages remémorés ou rêvés, mais aussi toutes ces méditations historiques, littéraires, artistiques, dont les traces doublent la mémoire individuelle de leur épaisseur alluvionnelle et dont l’indice de réfraction interpose entre notre regard et le monde autant de verres filtrants. ») ; le paysage (« Quand on voit un paysage , en fait ce n’est pas une découverte c’est la comparaison entre une chose lue et une chose réelle » (Gracq, in Entretien avec J. L. Tissier, José Corti, 2002)).
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