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1 ville - 1 écrivain

Le principe de cette rubrique est de proposer des textes d'écrivains sur une ville européenne de leur choix. L’idée est de proposer ainsi une sorte de galerie de portraits d’un certain nombre de villes qui font l'Europe.

En espérant que vous serez intéressés par notre projet, veuillez recevoir nos amitiés littéraires les plus sincères.

La rédaction de Culture a confine


Si vous êtes intéressé par notre projet et que vous voulez nous envoyer vos textes, ou si vous voulez des renseignements supplémentaires, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : n.gobenceaux@cultureaconfine.net.


Tutti gli articoli

  • BERLIN 64 - Michel Butor (texte)


    C'était peu après l'érection du Mur. La Fondation Ford, désireuse d'attirer l'attention sur cet événement, avait eu l'idée d'inviter pour un an dans l'ancienne capitale, fendue alors comme un vieux tronc d'arbre, un certain nombre d'artistes, musiciens et même écrivains de diverses nationalités. J'ai eu la chance d'être proposé. Ma situation financière n'était guère brillante; nous habitions avec nos trois filles dans un petit appartement du XVème arrondissement. J'ai accepté avec reconnaissance.
  • TARENTE vers 349 av.JC - Platon (Le voyage de Platon en Italie, extrait)


    TARENTE est plus vaste et plus peuplée qu'Athènes. Elle est, après Syracuse, la première des villes d'Italie et de Sicile. Parmi les villes de la Grèce, elle serait la première. L'enceinte de la ville représente un triangle qui a son sommet placé entre l’orient et le midi la base est le seul côté qui se lie avec !a terre; les deux autres sont baignés par la mer.
  • ATHENES 1832 – A. De Lamartine (Le voyage en Orient, extraits)


    A mesure que nous descendions vers le fond de la vallée profonde et déserte qu’ombrage le temple de Thésée, le Pnyx, l’Aréophage et la colline des Nymphes, nous découvrions une plus vaste étendue de la ville moderne, qui se déployait sur notre gauche, semblable à tout ce que nous avions vu ailleurs. – Assemblage confus, vaste, morne, désordonné, de huttes écroulées, de pans de murs encore debout, de toits enfoncés, de jardins et de cours ravagés, de monceau de pierres entassées, barrant les chemins et roulant sous les pieds ;
  • PALMA DE MAJORQUE 1838 - G. Sand, (Un hiver à Majorque, extrait)


    Nous arrivâmes à Palma au mois de novembre 1838, par une chaleur comparable à celle de notre mois de juin. Nous avions quitté Paris quinze jours auparavant, par un temps extrêmement froid ; ce nous fut un grand plaisir, après avoir senti les premières atteintes de l’hiver, de laisser l’ennemi derrière nous. À ce plaisir se joignit celui de parcourir une ville très caractérisée, et qui possède plusieurs monuments de premier ordre comme beauté ou comme rareté.
  • FLORENCE 1840 – A. Dumas (Une année à Florence, extraits)


    Pendant l'été Florence est vide. Encaissée entre ses hautes montagnes, bâtie sur un fleuve qui pendant neuf mois ne roule que de la poussière, exposée sans que rien l'en garantisse à un soleil ardent que reflètent les dalles grisâtres de ses rues et les murailles blanchies de ses palais, Florence, moins l'aria cattiva, devient comme Rome une vaste étuve du mois d'avril au mois d'octobre ; aussi y a-t-il deux prix pour tout : prix d'été et prix d'hiver.






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