On parle régulièrement de la spoliation des œuvres d’art juives spoliées par les Allemands et exhumées d’un coffre suisse ou d’ailleurs, d’ailleurs. Dans ce pillage artistique de la seconde guerre mondiale, Rose Valland joue un rôle particulier, important et courageux. Alors que le maréchal Goering (qui avait des préférences pour Cranach, Rubens, Rembrandt…) et d’autres font leurs courses dans les couloirs du musée du Jeu de Paume, Rose devient espionne de leurs faits et geste, notant où sont envoyées les différentes œuvres.
Rose prévient le 3 décembre 1941 : « Le Maréchal Goering emportera demain, dans son train particulier, les statues provenant de l’hôtel Edouard de Rotschild et une cinquantaine de tableaux ; beaucoup sont des tableaux impressionnistes. » Après avoir noté consciencieusement durant la guerre, Rose Valland sera chargée dès la mi-mai 1945 de mener des enquêtes en Allemagne pour identifier et rapatrier les biens culturels reconnus comme appartenant au patrimoine artistique français. Elle entre dans l’état-major et devient rapidement Capitaine, Capitaine beaux-arts dès lors.
Ce petit livre est une bande dessinée, mais aussi un ensemble de documents retraçant les actions de cette figure de la résistance artistique. L’ouvrage s’ouvre donc sur la petite bande dessinée retraçant quelques temps forts de cette action entre 1944 et 1978, mêlant la vie de Rose avec des flash-back de la guerre. Puis une seconde partie présente une biographie détaillée intercallée de photographies, d’ordres de missions, de couvertures de livres ou affiches (le film Le Train) inspirée de la vie de Rose Valland.
Ce livre est donc un beau petit ouvrage qui nous permet de mettre en lumière une forme de résistance un peu moins mise en avant, cette résistance artistique, et qui a permis de ne pas voir disparaître nombre d’œuvres d’art inestimables. Il permet aussi de survoler un peu les relations à l’art que pouvaient avoir les officiers nazis (leur préférences et l’art dégénéré). Et de plus cette association bande dessinée / documents d’archives à des vertus pédagogiques.
Autore | Titolo | Descrizione | |||||||||
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Gervereau Laurent , Vous avez dit musées ? Tout savoir sur la crise culturelle, CNRS éditions, 2006 | La collection « carré des sciences » des éditions du CNRS a pour vocation de rendre accessible les grandes problématiques, quelque soit les domaines, aux lecteurs non spécialistes. C’est ici le monde de la culture et plus particulièrement celui des musées qui est passé au crible. | ||||||||||
BARNARD P. | Barnard Paolo, Perché ci odiano | Con questo accessibile e lucidissimo testo il giornalista Paolo Barnard, che in passato ha lavorato per la nota trasmissione d’inchiesta Report entra con decisione sul tema che più ha occupato schermi televisivi ed editoriali in questi ultimi anni: il terrorismo... | |||||||||
WARSCHAWSKI M. | Warschawski Michel, Sulla frontiera | Come l’autore precisa nell’introduzione, questo libro non è una ricostruzione del conflitto arabo-israeliano, ma neanche una autobiografia, dal valore soggettivo e incline alla memorialistica. È il percorso politico di Warschawski, figura fra le più conosciute della sinistra radicale israeliana. Un percorso condotto vicino a quella che diventa nel testo il tema centrale, così forte non da soverchiare gli altri temi, ma da condizionarli tutti: la frontiera... | |||||||||
FINI M. | Fini Massimo, Cyrano. Contro tutti i luoghi comuni, Marsilio 2005 | Di fronte a un testo come questo il commento può prendere due strade, parallele alla sua doppia natura: quello di un testo teatrale e quello del saggio filosofico. Si tratta infatti del copione dell’omonimo spettacolo nel 2004 in vari teatri. | |||||||||
Histoire de l’Humanité: L’Antiquité, Ed. Unesco, L’Antiquité, 2006 | Scythes, Grecs, Ibères et Carthaginois... Ces peuples et civilisations évoquent une histoire antique certes mouvementée, épique, à coup sûr... seulement voilà : bien incapables de les situer avec certitude les uns par rapport aux autres, nous les laissons végéter, un peu honteusement, au fond de nos esprits. Un peu comme le bout de saucisson qu’on a négligemment laissé moisir au fond du frigidaire - pas bien rempli - mais dont on n’ose pas se débarrasser, parce que «ça ne se fait pas» | ||||||||||
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