« sans retenir de définition a priori des peuples, [cet atlas] relate comment des réseaux d’allégeances se sont constitués et défaits. Ces réseaux non figés forment, à notre avis ce qu’on nomme des peuples. » (Avant propos).
L’évolution de l’espace Italique : sous le signe de la fragmentation Pour cet espace, le texte remonte à la fin de l’Antiquité. S’il est ici fait allusion à la Rome du IIè siècle, c’est de façon relativement succincte pour introduire l’idée de fragmentation qui caractérise cet espace.
L’espace italique comprend au fils des ans et des cartes présentées des élargissements sur ses franges de ce qu’on appelle l’Italie aujourd’hui, notamment autour de l’Adriatique et en allant vers l’Autriche. Si aujourd’hui l’Italie peut sembler être un ensemble politique cohérent, c’est sous le signe de la fragmentation que s’est déroulée son histoire : « Rome, la première, a uni la péninsule et la plaine du Pô en un même ensemble politique. L’idée s’est ensuite maintenue que l’espace italique formait un tout. L’idée car, en pratique, l’unité, rompue au VIè siècle, n’a repris corps qu’en 1860. » Dès le VIIè siècle, on voit une Italie partagée entre les lombards et les byzantins, ce derniers enveloppant une grande partie du pourtour méditerranée. L’Italie mi-médiévale est partagée en trois grands ensembles –le Royaume d’Italie, les Etats de l’Eglise, et le royaume de Sicile- auxquels viennent s’ajouter de petites républiques maritimes (Gênes, Pise, Venise). Au tournant du moyen âge et de la Renaissance seuls subsistent véritablement les Etats de l’Eglise. Le royaume de Sicile est devenu une possession des Hasbourg mais garde la moitié sud de la « botte ». Par contre le Nord est devenue un véritable puzzle. La république de Venise s’est considérablement agrandie à l’intérieur des terres et sur la côte Nord de l’Adriatique (actuelle Croatie). La Toscane a avalé les républiques de Pise et de Sienne, ont émergé les républiques de Parme, Modène, Lucques et d’autres encore. Cette configuration dure jusqu’au début du XIXè siècle et l’arrivée de Napoléon Bonaparte. Si le Sud garde les mêmes frontières, la Sicile est néanmoins séparée du Royaume de Naples. Le Nord est quant à lui annexé par la France pour sa frange Méditerranéenne alors que le pourtour Adriatique connaît une unification en une république italienne. Cependant cela dure peu et dès 1815, la Restauration remet en fonction le découpage précédent avec la différence que la Vénétie est annexée par l’Empire d’Autriche.
La seconde partie de ce chapitre-espace est consacrée à l’Italie Moderne. Il passe (très) rapidement en revue la période 1861-1946 du Royaume d’Italie -et l’Etat unitaire voulu par Garibaldi- à la République italienne –et le vote pour la république en 1946 avec tout le Sud qui vote le maintien de la monarchie- avant de se clore sur « les questions linguistiques » car outre les nombreux dialectes latins, on oublie trop souvent qu’une partie des Italiens parle par exemple le haut-allemand ou le slovène. Ces derniers étant en quelque sorte les héritiers d’une histoire durant laquelle on voit que les Lombards ignorant la navigation maritime s’en désintéressant franchissent les Alpes en 568 et poussent les Byzantins en place vers les littoraux. Malgré le fait qu’on considère la péninsule comme étant l’espace latin de référence, on ne doit pas oublier non plus que les byzantins, de culture grecque, ont eu une forte emprise sur ces territoires. C’est au VIIIè siècle que la papauté cherche à s’assurer un domaine en Italie centrale, alors que les Byzantins et les Lombards se voient vaincus par les Francs descendus défendre la papauté. Mais nous voilà revenus au Moyen-Age…
|
Autore | Titolo | Descrizione | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Gervereau Laurent , Vous avez dit musées ? Tout savoir sur la crise culturelle, CNRS éditions, 2006 | La collection « carré des sciences » des éditions du CNRS a pour vocation de rendre accessible les grandes problématiques, quelque soit les domaines, aux lecteurs non spécialistes. C’est ici le monde de la culture et plus particulièrement celui des musées qui est passé au crible. | ||||||||||
BARNARD P. | Barnard Paolo, Perché ci odiano | Con questo accessibile e lucidissimo testo il giornalista Paolo Barnard, che in passato ha lavorato per la nota trasmissione d’inchiesta Report entra con decisione sul tema che più ha occupato schermi televisivi ed editoriali in questi ultimi anni: il terrorismo... | |||||||||
WARSCHAWSKI M. | Warschawski Michel, Sulla frontiera | Come l’autore precisa nell’introduzione, questo libro non è una ricostruzione del conflitto arabo-israeliano, ma neanche una autobiografia, dal valore soggettivo e incline alla memorialistica. È il percorso politico di Warschawski, figura fra le più conosciute della sinistra radicale israeliana. Un percorso condotto vicino a quella che diventa nel testo il tema centrale, così forte non da soverchiare gli altri temi, ma da condizionarli tutti: la frontiera... | |||||||||
FINI M. | Fini Massimo, Cyrano. Contro tutti i luoghi comuni, Marsilio 2005 | Di fronte a un testo come questo il commento può prendere due strade, parallele alla sua doppia natura: quello di un testo teatrale e quello del saggio filosofico. Si tratta infatti del copione dell’omonimo spettacolo nel 2004 in vari teatri. | |||||||||
Histoire de l’Humanité: L’Antiquité, Ed. Unesco, L’Antiquité, 2006 | Scythes, Grecs, Ibères et Carthaginois... Ces peuples et civilisations évoquent une histoire antique certes mouvementée, épique, à coup sûr... seulement voilà : bien incapables de les situer avec certitude les uns par rapport aux autres, nous les laissons végéter, un peu honteusement, au fond de nos esprits. Un peu comme le bout de saucisson qu’on a négligemment laissé moisir au fond du frigidaire - pas bien rempli - mais dont on n’ose pas se débarrasser, parce que «ça ne se fait pas» | ||||||||||
[ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10... 21][>>] |