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DOSSIERS

CULTURE A CONFINE est une revue (inter)culturelle qui se propose de présenter l'Europe à travers la/les culture/s.


UNE GEOGRAPHIE DE MICHEL BUTOR (suite)


  • Seconde partie du dossier
    Une géographie de Michel BUTOR

    • Un corpus géo-littéraire
    Géo-bibliographie
    Quelques liens



    Un corpus géo-littéraire


    les titres de la série des Génie du lieu

    Le Génie du lieu (1958)

    Le Génie du lieu est le premier ouvrage de la série. Il est publié un an après La Modification. L’auteur est en pleine « gloire ». Cet ouvrage se présente d’une façon formelle classique. On y trouve une succession de textes courts "Quatre villes : Cordoue, Istanbul, Salonique, Delphes", "En vue de... : Mallia, Mantoue, Ferrare"  et un texte plus long "Egypte".
    Ces textes, à l'exception de "Ferrare", ont tous été publiés auparavant, respectivement dans diverses revues. Le texte "Cordoue", par ailleurs, est dédié à Roland Barthes. Ce premier Génie du lieu reflète la « prise de conscience des antagonismes de civilisation et de cultures se succédant dans l’aire méditerranéenne. »  Louis Aragon, qui a souvent défendu Butor note à propos de cet opus qu’ « il ne me semble pas que la critique ait pleinement ressenti et apprécié Le Génie du lieu ... où je trouve cette nouveauté du langage où se joue la double gageure apollinarienne de la tradition et de l'aventure. Si je faisais des manuels scolaires, c'est ici que j'irais puiser les textes pour donner le goût de la belle prose à des yeux neufs... »

    Où, le génie du lieu 2 (1971)

    Le deuxième Génie du lieu s’intitule « Où » avec l’accent du ù barré. Michel Butor a été obligé de faire inventer un caractère d’imprimerie spécial pour barrer cet accent. L’explication donnée pour ce « Où » barré est que l’on n’est jamais seulement dans un lieu mais qu’on est toujours à plusieurs endroits à la fois. Butor note que où / ou comprend « deux acceptions principales distinguées par un signe qui ne s’entend nullement » . On est dans un où ou bien / et dans un autre où à la fois. « C’est « ou ou où », une sorte de cri, de hululement qui se met à tourner autour de la Terre entière » . En quelque sorte le où perd son lieu, le lieu n’est plus spécifique . Butor ajoute que « le « ou » alternatif se superpose au « où » local. »  Finalement, dans ce livre, Butor « montre qu'un lieu n'en appelle pas seulement un autre mais qu'il réveille un lieu mental faisant appel à nos références culturelles. Les lieux sont couverts de références artistiques et culturelles. Passer par celles-ci c'est se donner des chances de mieux cerner le génie du lieu. Et puis, cela permet de confronter l'histoire des approches passées à l'expérience que l'on a soi-même dudit lieu. »
    Ce livre contient neuf textes dont cinq à caractéristiques météorologiques  : "La boue à Séoul", "La pluie à Angkor", "La brume à Santa Barbara", "La neige entre Bloomfield et Bernalillo" et "Le froid à Zuni".   « Tout cela est pris à l’intérieur d’une parenthèse dans laquelle je me suis efforcé de préciser quelque peu ma position par rapport à la ville de Paris »  précise l’auteur. Dans cet ouvrage, encore plus systématiquement que dans Mobile, Butor « joue de l'espace de la page comme d'un moyen d'avancer par degrés au coeur d'un phénomène. Il nous montre que l'évolution technologique permet de se situer à la fois en un lieu et en un autre. » 
    Cet ouvrage a été écrit en grande partie à Albuquerque aux Etats-Unis.

    Boomerang, le génie du lieu 3 (1978)

    Ce Livre est comme le précédent un grand format, le plus gros livre qu’il ait écrit et « certainement celui qui [lui] a demandé le plus d’efforts. »  Dans Où manquait l’hémisphère sud. Butor a donc saisi à chaque fois que possible l’opportunité de franchir l’équateur. Il est ainsi allé au Brésil et en Australie.  Cette fois Butor utilise trois encres : rouge, noire et bleue qui ont pour objectif d’aider à clarifier le texte : « Pour essayer de rendre les choses plus claires, j’y ai utilisé de nombreux signaux intérieurs. Il fallait un système plus complexe, mais en même temps si possible plus frappant, plus immédiat. C’est pourquoi j’ai décidé d’utiliser trois couleurs. »  Ces couleurs sont le bleu pour la partie américaine, le rouge pour l'Océanie, le noir pour les autres lieux textuels. Cependant lorsqu’on feuillette l’ouvrage, ce sont le bleu-blanc-rouge qui marquent : couleurs des drapeaux Français, Américains et Australiens .
    Boomerang contient sept textes qui « [Débordent] sur l'hémisphère sud, se [déploient] sur un tiers monde, [ruissellent] autour de la planète comme ces grands courants de migrations que supputent les archéologues sur les océans et les continents […] »
    « Butor, de façon encore plus radicale que dans Où conçoit une composition telle que nous pouvons entrer dans une des sept parties du livre un peu à partir de n'importe où. […] Les textes sont disposés en un certain nombre prédéterminé et par séries de couleurs soit au centre de la page, soit en haut, soit en bas ce qui décuple les parcours de lecture. Si l'on veut parler d'œuvre ouverte c'est bien celle-là.  »

    Transit, le génie du lieu 4 (1992)

    Transit est le quatrième volume de la série. Ce livre est plus sobre que Boomerang, cauchemar des éditeurs et typographes. Il est divisé en deux parties : Transit A et Transit B disposés à l'inverse l'un de l'autre. « Ainsi Butor nous amène-t-il à changer symboliquement d'hémisphère et donc à éprouver physiquement et mentalement la rotondité du globe terrestre. Une fois n'est pas coutume, la table des matières est au centre qui annonce sept lieux dont le Japon et le Canada. »  Il est dédié « Aux inventeurs d'Amérique » et « Aux découvreurs d'écriture ».  Ce qui, si on inverse la proposition : aux découvreurs d’Amérique et aux inventeurs d’écriture, donne un élément de portrait de l’auteur. Il contient sept textes concernant des lieux mexicains, canadiens, suisses, égyptiens, japonais, ainsi que parisiens.
    Toutes sortes de textes antérieurs s'y trouvent intégrés. Comme dans Où, comme dans Boomerang, les sept textes jouent ensemble. La grande nouveauté est la disposition générale du texte qui oblige à retourner le volume. En revanche il n'a plus qu'une seule encre. Un critique disait au moment de la sortie de cet ouvrage « Transit A et Transit B sont […] une approche de ces lieux que, selon l’écrivain, on peut critiquer comme on critique une œuvre d’art : Mexique, Canada, Suisse, Egypte, Japon. »

    Gyroscope, le génie du lieu 5 et dernier (1996)

    Gyroscope : Génie du lieu, 5 et dernier a la même particularité que le volume précédent de la série, Transit (que l’on retourne), mais présente un format à l'italienne. Ce volume clôt la plus longue des séries achevées à ce jour.  Il comprend huit programmes : Voyant, Ciel, Avatar, Observatoire, Cathay, Minotaure, Vision et Pyramide. On retrouve ici comme destination l’Amérique Latine mais aussi, grande nouveauté, la Chine. Ce livre tend aussi vers l’astronomie : « Les prochaines conquêtes humaines ne s'opéreront-elles pas en premier dans l'espace. Le cinquième et dernier volume du Génie du lieu, Gyroscope, leur accordera une grande place ainsi qu'au thème du voyage bien sûr, incarné par l'infatigable Rimbaud. »
    On trouve dans Gyroscope un texte qui explique la démarche liée au système de lecture recto-verso de l’ouvrage : « Le passage d’un côté à l’autre transforme le livre en un gyroscope, en une figure de la Terre dans sa rotation et gravitation. » On peut aussi relever les dédicaces écrites à l’attention de personnages comme K. Blixen, Alexandre de Humboldt, Pierre Loti, Marco Polo, V. Segalen, J. Verne. Autant de figures liées aux récits de voyages ou à la découverte de la Terre.

    Mobile (1962)
       
    « Il s’agissait d’un long poème mais il n’en n’avait pas tout à fait la physionomie, il tenait du coup de dé, de l’atlas, sorte de symphonie spatiale discontinue […]. »

    Mobile est sûrement l’un des livres de Butor qui a eu le plus d’échos, mais le plus souvent pour être critiqué. La presse se déchaîna contre lui. Aragon qui avait déjà défendu le premier Génie du lieu quelques années auparavant prend vigoureusement la défense de Mobile : « [...] je trouve que Mobile est un très beau livre, et que cela ne sera pas, après-demain, à la gloire d'un critique d'en avoir lourdement parlé. (« On reproche à son auteur ses dispositions typographiques, qui n'ont à vrai dire rien à faire avec Guillaume Apollinaire, et relèvent plutôt du Coup de dés. ») […] Pour moi, Mobile est un livre qui a de la grandeur... »  Roland Barthes écrira aussi un court essai à propos de ce livre dans l’un de ses ouvrages, où il écrit notamment que « ce que Mobile blesse, c’est l’idée même du livre ».  C’est donc le premier ouvrage osé de l’auteur. C'est aussi le premier grand format de Butor. Si l’ouvrage est si mal accueilli par la critique, c'est qu'il s'agit d'une histoire sans personnage, plus exactement il s'agit d'une histoire dont le héros serait collectif, le peuple américain et l'épopée de la constitution progressive des Etats-Unis. Butor en donne une représentation toute personnelle, à la fois géographique, historique et culturelle.  C’est à partir de Mobile, que le personnage disparaît pour être remplacé par une structure en mouvement.   Si l'histoire dans ce livre ne pouvait être que collective, c’est qu’il a pour objet la standardisation des produits, et surtout l'unification des références culturelles.
    Cet ouvrage est peut-être un des livres sur lequel Butor s’est le plus expliqué. « Je me suis donc retrouvé devant le problème suivant : comment […] trouver un moyen de restituer l’espace mental et géographique américain de telle sorte que ce que je raconterais à l’intérieur pût devenir vraisemblable même pour les américains. »   « Les Etats-Unis peuvent être considérés comme un gigantesque texte. Le pays est comme les nôtres couvert de noms. »   « [les] noms de villes ou de villages qui reviennent ainsi perpétuellement, j’ai essayé de m’en servir comme d’une basse […]. J’ai fait ainsi une étude systématique des noms de villes et de villages. »  Mobile contient une carte des Etats-Unis et est dédié à la mémoire de Jackson Pollock, peintre américain de l’immédiate après guerre, « qui travaillait debout à d’immenses toiles en les mettant par terre, en faisant rouler de la peinture liquide dessus, ce qui lui permettait de matérialiser de grands trajets d’un bout à l’autre de ce territoire. »

    Les titres satellitaires à la série des Génie du lieu

    Réseau aérien (1962)

    Réseau aérien est un texte destiné à être écouté. Il s’agit cette fois-ci d’un texte radiophonique. Ce texte, commandé par la radiodiffusion française, a été diffusé pour la première fois le 16 juin 1962. Une musique accompagne cette œuvre. Ici, Butor se penche sur la complexité du réseau aérien lié au temps ou à l’instant (le jour, la nuit, le passage de la ligne de date) : c’est la face cachée de la Terre, la ligne de changement de date qui est exploitée dans Réseau aérien : « C’est l’endroit où se renversent les notions d’Orient et d’Occident, les notions d’endroit et d’envers ».  Un autre élément travaillé dans ce livre est la façon de voir la Terre d’avion. Butor pense qu’il y a une lacune dans cette façon de décrire depuis l’altitude (nous sommes en 1962, les images satellites n’existent pas encore vraiment) « Lorsque nous regardons un paysage au sol, nous savons à quoi le comparer dans notre culture, notre musée habituel.[…] Nous ne savons pas comment parler [de ce que l’on voit de l’avion], nous ne savons pas nommer [les paysages], les comparer à ceux qui sont dans les musées, nous renonçons à regarder. »  On peut dire à propos de Réseau aérien qu’il s’agit de bribes de conversations ordonnées au-dessus de pays qu'on ne foule même plus.  

    Description de San Marco (1963)

    Ce livre est le second grand format de l’auteur. Il contient un plan de la basilique de Venise. Il est composé de cinq parties : I, La façade; II, Le vestibule; III, L'intérieur; IV, Le baptistère et V, Les chapelles et dépendances. Il est dédié "A Igor Strawinsky pour son quatre-vingtième anniversaire".

    6 810 000 litres d’eau par seconde (1965)

    6 810 000 litres d’eau par seconde est une étude stéréophonique, dédiée « Aux voyageurs en Occident ». Le titre fait référence au débit des chutes du Niagara où est située l’action. On relève sur la quatrième de couverture « royaume des Chutes, lieu-frontière, ville double, vous en fait visiter les attractions à diverses heures et saisons, vous en fait entendre le bruit. » L'œuvre sera diffusée sur Radio-France. De plus elle connaîtra une version scénique au théâtre de Grenoble pour l'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver en 1968.  Ce livre où la typographie est élaborée en fonction du narrateur, des protagonistes, des remarques pour la mise en radiophonie comprend douze chapitres correspondant aux douze mois de l'année.
    Comme Mobile fait notamment référence à Jefferson, ce livre fait appel au Vicomte de Chateaubriand. Bernard Teulon-Nouailles justifie que l’on puisse associer ce livre au Génie du lieu par ces mots qui en définissent aussi la problématique : « Comment un même site est-il perçu par ses multiples types de visiteurs selon la saison et les moments de la journée » . Il ajoute qu’ainsi on comprend mieux l'intérêt de Butor pour la série des Cathédrales de Rouen de Claude Monet, peintes à différentes saisons, à différents moments de la journée.

    Autres œuvres  à dimension géographique complétant ce corpus

    D’autres œuvres ayant des aspirations géographiques peuvent compléter ce corpus. On mentionnera Ici et là, relations intercontinentales (1997) et Géographies parallèles (1998) qui sont des recueils de poèmes associés à des œuvres et des artistes. On peut aussi dire quelques mots de La rose des vents (1972). Ce dernier ouvrage propose un certain nombre de réflexions sur la Terre, des réflexions tantôt liées à l’astronomie et à la rotation de la Terre, tantôt plus prosaïquement terrestre avec l’occupation de cet astre par les hommes. Tout cela en rendant hommage à Charles Fourier . Cet ouvrage annonce en quelque sorte Gyroscope : « Ayant tour à tour emprunté, souligné et brouillé tous les genres, abattu tant de cloisonnements et de portes, ouvert tant de fenêtres, Michel Butor sillonne aujourd’hui l’espace, la stratosphère, l’utopie politique et poétique. Un texte est, à cet égard cardinal et fondateur : La rose des vents (1970). »








     
    Géo-bibliographie de Michel BUTOR


       
    Corpus des ouvrages de Michel Butor à dimension géographique

    Série des Génie du lieu
    Le Génie du lieu, Grasset, 1958.
    Où, Le génie du lieu n°2, Gallimard, 1971.
    Boomerang, Le génie du lieu n°3,  Gallimard, 1978.
    Transit, Le génie du lieu n°4,  Gallimard ,1992.
    Gyroscope, Le génie du lieu n°5 et dernier, Gallimard,1996.

    Ouvrages satellitaire à la Série des Génie du lieu

    Mobile, Gallimard, 1962.
    Réseau aérien, Gallimard , 1962.
    Description de San Marco, Gallimard, 1963.
    6 810 000 litres par seconde, Gallimard , 1965.

    Autres ouvrages à dimension géographique

    Avant goût I, Ubac, Chavagne, 1984.
    Avant goût III, L’appel du large, Ubac, chavagne, 1989.
    Avant goût IV, En mémoire, Ubac, Rennes, 1992.
    Géographie Parallèle, L’Amourier, 1998.

    D'autres œuvres de Michel Butor
           
    La rose des vents, Gallimard, 1970.
    Patience, Métailié, 1991.
    Anthologie Nomade, Gallimard coll. Poésie, 2004.
    Ecrire la ville, in Répertoire II, Editions de Minuit, 1974.
    Le voyage et l’écriture, in Répertoire IV, Editions de Minuit, 1981.
    Ici et là : relations intercontinentales, Publisud, 1997.

    Ouvrages autocritiques de Michel Butor
           
    BUTOR M., La France depuis le Japon : un rêve à l’ancre, Hatier, Paris, 1995.
    BUTOR M., Le retour du Boomerang, PUF, 1988.
    BUTOR M., Michel Butor par Michel Butor, Seghers, Paris , 2003.
    BUTOR M., Pour tourner la page : magazine à deux voies, entretiens avec L. Giraudo, Acte  Sud, 1997.
    BUTOR M., Improvisations sur Michel Butor, l'écriture en transformation, La différence, 1993.

    Ouvrages critiques sur Michel Butor
           
    BARTHES R., Essais et critique, Point Seuil, 1964 / 1981 (réed.) .
    Butorweb : http://perso.orange.fr/henri.desoubeaux/index.html#Dictionnaire.
    CALLE-GRUBER M., La création selon M. Butor : réseaux, frontières, écart / Colloque de Queen's University , Nizet, Paris, 1991.
    DALLENBÄCH L. (dir.), Butor aux quatre vents, José Corti, Paris, 1997.
    JEANNET F.Y., préface à Butor M., Anthologie nomade, Gallimard Paris, 2004.
    LANCRY Y., M. Butor ou la résistance, J. C. Lattès, Paris, 1994.
    LE SIDANER J. M., Michel Butor voyageur à la roue, Encre, Paris, 1979.
    RAILLARD G. (dir.), Butor : Colloque de Cerisy, 10/18, Paris, 1974.
    ROUDAUT J., article Michel Butor, CD-ROM Encyclopedia Universalis 10.
    SKIMAO C. et TEULON-NOAILLES B., Michel Butor, qui êtes vous ?, La Manufacture, Lyon, 1988.
    SPENCER M., Site, citation et collaboration chez Michel Butor, Sherbrooke, Canada, 1986.
    TEULON-NOUAILLES B., Michel Butor un oiseau migrateur (l’écriture en voyage), Butorweb.




    Quelques liens


    Un entretiens sur les relations de Michel Butor avec la géographie
    Le site de référence sur Michel Butor par Henri Desoubeaux
    • Un dossier sur Remue.net

Tutti gli articoli

  • L'OCCIDENTALISATION DU MONDE (2005)


    Ouverture : parler d'occidentalisation du monde - N. GOBENCEAUX

    De la mondialisation …à l’occidentalisation – N. GOBENCEAUX

    Composantes théoriques de l’occidentalité du point de vue des espaces occidentalisés - C. GAYET

    La démocratie des « autres » Les racines globales de la culture démocratique (extrait) - A. GIORGI

    Détention et droits des détenus de Guantanamo (extraits et discussion) - I. Conti


  • UNE GÉOGRAPHIE DE MICHEL BUTOR


    Ce dossier présente une étape italienne et une étape anglaise dans l'oeuvre de Michel Butor. Habiter / Voyager / Regarder emmène à Genève, dans les Alpes, nous propose le voyage, la photographie et bien sûr l'écriture. Sommaire • Extrait d'un Atlas 'Michel Butor' : L'ITALIE • An application of the spatial theories of Michel de Certeau to Michel Butor’s L’Emploi du Temps (Catherine Annabel) • Habiter / Voyager / Regarder - Vracs d’entretiens avec Michel BUTOR






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