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Antenna di dialogo • Antenne de dialogue

L'antenne de dialogue regroupe des textes et des réflexions personnelles sur les thèmes de l'éducation, de la géographie, de la politique et de l'environnement.
 


DE LA CAPACITE DU POLITIQUE DE DECIDER DU BIEN D'AUTRUI ET DE PRODUIRE UNE SOCIETE VIOLENTE (H. Odz)

  •   En un certain sens, le politique a pour rôle de choisir ce qui est bien ou ce qui semble le mieux pour les citoyens, pour ceux qui l’ont élu mais aussi pour ceux qui ne l’ont pas élu. Cependant, le politique doit-il insister pour faire passer des lois qui ne semblent pas avoir une majorité dans l’opinion, et ce malgré ses convictions (ou ses intérêts) personnelles. C’est un peu ce qui s’est passé ces dernières années en France où un gouvernement légitimé par un cas de force majeur (la présence de l’extrême droite au second tour des présidentielles) a pris des décisions allant à l’encontre de la majorité du peuple. L’une de ces réformes a été la réforme de l’impôt sur le revenu profitant aux hauts revenus sous prétexte qu’ainsi ils vont consommer et ainsi relancer la consommation. Ces derniers temps, le gouvernement s’est singularisé en n’écoutant pas les lycéens qui refusaient la réforme proposée par le ministre de l’Education. Le ministre a fait semblant de les écouter en disant ouvertement « causez et manifestez toujours, je ferais passer mon projet en force ». Avant cela le gouvernement n’avait pas entendu la grogne qui avait qui s’était manifestée lors des élections régionales, calamiteuses pour le pouvoir en place.

     Que reste-t-il au « bon peuple » lorsque celui-ci a non seulement l’impression de n’être pas écouté, mais plus encore lorsqu’il a l’impression d’être le dindon de la farce ? Comment réagir dans un cas de mépris (car c’est de mépris qu’il s’agit ici) ouvert ?
    Les deux solution principales sont, me semble-t-il, la désaffection (on laisse faire et on ne participe plus puisque cela ne sert à rien) et la violence (puisqu’on ne nous écoute pas, on va utiliser la force pour les pousser à nous écouter).
    Y a-t-il une solution meilleure que l’autre ?
    Finalement c’est une combinaison des deux qui se passe en France : la désaffection des moyens démocratiques (certains scrutins ont connu ces dernières années des taux d’abstention record) et la violence (dont le paroxysme a été observé lors des conflits avec les intermittents du spectacle et les lycéens).
    Alors faut-t-il s’étonner de voir le « non » à la constitution européenne menacer quand ceux qui défendent cette constitution sont précisément ceux qui ont contribué à décrédibiliser l’homme politique. En effet, il se peut que ce « non » soit une illustration de plus du ras-le-bol des politiques administrateurs qui vivent hors du monde, dans une bulle peut-être prête à exploser.

    Hatvan Odz


Tutti gli articoli

  • INTRODUCTION AU DIALOGUE (N. Gobenceaux)


    Le dialogue (qui est un outil de communication) est un des éléments nécessaires de toute société (cette dernière étant le produit des échanges des hommes). C’est même un élément fondateur du lien social la construisant. Si dialoguer participe donc à construire la société, refuser le dialogue c’est exclure, mépriser et ainsi ne pas participer à faire évoluer (pour ne pas dire améliorer) le (ou notre) monde.
  • ESPACE ET POESIE (N. Gobenceaux)


    ESPACE-POÉSIE-GÉOGRAPHIE-LITTÉRATURE

    “En poète l'homme habite sur cette terre” (F. Hölderlin).

    Que voulait dire par là Hölderlin ? Que l'homme a une sensibilité qui lui permet d'habiter en poète sur cette terre ? Mais tous les hommes ne possèdent-ils pas une sensibilité qui leur permet d'avoir une relation poétique avec la terre ?

  • QUE RESTE-T-IL DE LA NATURE ? (N. Gobenceaux)


    “Si quelque chose est dit sur la nature, alors ce n'est déjà plus la nature” (Cheng Hao). Au commencement était la Nature, libre de tout artefact, la nature à l'état sauvage, la nature au naturel. Puis l'homme est apparu, volontaire, intelligent, et il a voulu domestiquer cette Nature. Si on prend en considération la phrase mise ici en exergue, alors on peut dire que la nature n'existe plus depuis quelques temps déjà.
  • Y A T-IL UN RISQUE DE SURPOPULATION DU MONDE ? (N. Gobenceaux)


    Si on atteint les maxima de population mondiale présentés par certains, cette population mondiale aura presque doublé, passant de 6 à plus de 10 milliards d’êtres humains aux alentours de 2050. Même si on n’en est pas encore à une surpopulation du monde, le rythme effréné de la croissance démographique amène légitimement à se poser la question : Y a-t-il un risque de surpopulation du monde ?
  • BIBLIOGRAPHIE SUR LA GÉOGRAPHIE


    Voici les ouvrages sur la géographie que nous avons présenté dans le biblioforum ces derniers mois. Allemand S. (dir), Comment je suis devenu Géographe, Le Cavalier Bleu, 2007 Frémont Armand, Aimez vous la géographie ?, Flammarion, Paris, 2005
  • MULTICULTURALISMO E PLURALISMO RELIGIOSO / MULTICULTURALISME ET PLURALISME RELIGIEUX


    L'esistenza di una grande molteplicità di culture è cosa nota e pressoché scontata anche presso il grande pubblico lontano dai furibondi dibattiti sullo scontro di religioni e sul multiculturalismo. Lo stesso si può dire del pluralismo religioso, presente anche all'interno dei singoli paesi; si pensi alle polemiche sull'Islam nei paesi europei, di particolare intensità in Francia e Italia.
  • IL EST INTERDIT D'INTERDIRE (F. Du pasquier)


    Le célèbre dicton qui symbolise en quelque sorte tout l’esprit de mai 68 n’est plus au goût du jour, si l’on accepte ce que voudrait nous faire croire notre ministre de l’Education. En fait, il pointe le doigt sur quelque chose d’essentiel : ce slogan marque en effet la crise de « l’éducation ».
  • PAX GEOGRAPHICA (N. Gobenceaux)


    Qu'est-ce que la géographie ? La géographie, étymologiquement décrire le monde, implique en premier lieu le regard. Avant de décrire, il faut avoir regardé, il faut avoir vu.
  • QU'EST-CE QUE L'ECOLOGIE ? (H. Odz)


    Souvent, les mots prennent un sens qui n'est pas le leur. Leur signification dévie de leur essence originelle. “Ecologie” fait partie de ces mot qui n'ont plus tout à fait la signification de leur définition.






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