Quelle orientation donner à l'éducation ?
Il existe en effet deux écoles principales, celle qui apprend à faire, c'est-à-dire à répéter, à reproduire fidèlement et celle qui apprend à penser à créer par soi-même « le faire ». Ce sont bien entendu deux écoles aux objectifs opposés qui ne sont pas sans incidence sur les politiques.
Le « apprendre à faire » est l'apanage de ceux qui ont appris à penser et qui finalement trouvent plus commode d'être celui qui pense pour les copains. C'est là le principe de la pensée unique, du servage intellectuel, du prêt à penser. Si ce principe est, on peut le comprendre aisément, celui des dictatures en tout genres, il est aussi présent de façon pernicieuse dans certaines “démocraties” (celles de l'homo-télévisor par exemple). Ce principe consiste à développer les filières applicatives qui sont souvent celles dites scientifiques.
Le « apprendre à penser » par soi-même est, quant à lui, une bombe à retardement. Soit une bombe placée sous le siège des petits chefs précédemment cités et qui voudraient être les seuls doués de la faculté de penser. Soit une bombe pour le peuple qui risque un jour d'avoir à faire à un maître-penseur voulant s'établir à domicile.
Nathanaël GOBENCEAUX
REPONSE de L.C. :
Dans la même ligne, peut-on parler interactivité ou de bachotage ? L'interactivité permet à l'élève d'avoir les bases les plus adaptées au travail notamment par l'apprentissage de méthodes d'ailleurs souvent sous-estimées dans les cours (résumé, fiches, prise de notes ...) et puis de réfléchir par un débat sur le contenu des cours. La priorité est alors l'intérêt des sujets et leur adaptabilité au niveau de compréhension de l'élève. Pourquoi apprendre (forcer à apprendre, bachoter alors) le cours de la bourse aux 6ème et non les différentes monnaies, cours beaucoup plus pratique et correspondant au fonctionnement de l'enfant. Un super bouquin sur le sujet Le bonheur d'apprendre et comment on l'assassine de De Closets.